mercredi 27 février 2008

Une petite pensée à Ghaza

La ville de Ghaza a été encerclée par les forces armées israéliennes il y a quelques mois, et depuis cet accident malheureux, je remercie Dieu jour et nuit de tout ce qu’il nous a offerts : de l’eau (chaude si nous désirons), de l’électricité, le pain, les aliments nécessaires à la survie (le sucre et le sel surtout), la couverture, la famille réunie, la possibilité de se rendre aux écoles sans rien craindre… La liste est trop longue et si je ne crie pas ‘’gare’’, je vais passer des jours et des nuits à écrire les ‘’ni3ams’’ disons.

Je suis une jeune étudiante qui ne sait pas trop le ‘’pourquoi’’ des choses, mais qui essaye de toutes les façons de ne pas tout avaler à la légère. Le fait de reconnaître que nous sommes privilégiés au peuple palestinien me laisse travailler plus hardiment pour profiter des conditions, je dirai luxueuses, dont nous menons. Mais je suis certaine que ceci n’est que l’étape jardin d’enfants, il faut maintenant réfléchir à autre chose, et avancer d’un pas dans mes convictions et mes idéologies. Par ces lignes, je suscite engager une conversation avec ceux qui ont plus de données que moi et qui ont la patience de faire partager leur capital cognitif avec les autres…


Merci :)

2 commentaires:

Unknown a dit…

Bonjour Mlle Loula,

Tout d'abord je dois avouer que je suis un peu comme toi, à savourer non sans amertume, les "facilités" de ma vie de tous les jours faces à tous ceux qui vivent des heures si dures.

Le problème Israelo-Palestinien ne date pas d'hier, et semble aujourd'hui sans issue...

Il faudrait un miracle humain pour que cela se termine bien...

Lance donc un sujet sur café-clope ;-)

Unknown a dit…

Si je ne sentais pas ma misère, comment pourrais-je sentir ma joie qui est fille aînée de ma misère et qui lui ressemble à faire peur ?
[Léon Bloy]